DDS Logistics, leader français du marché du TMS, accentue son avance en s’appuyant sur son EAI. Si sa fonction est naturellement de permettre à des applications hétérogènes de dialoguer ensemble, l’EAI de DDS Logistics est capable aujourd’hui de traiter de gros volumes en tâches simultanées grâce à l’usage des technologies avancées de « programmation concurrente ».
Entretien avec Xavier Blondel, ingénieur, docteur en informatique et architecte technique chez DDS Logistics
Rappelons en deux mots le principe d’un EAI… « Les ordinateurs ont commencé à dialoguer ensemble dans les années 60, mais l’intégration d’applications est une problématique datant des années 80. Mais l’EAI tel qu’on le gère aujourd’hui date de la fin des années 90, au moment du boom d’Internet et du e-business, qui ne peut pas fonctionner sans EAI. L’objet de l’EAI (Enterprise Application Integration) est l’interopérabilité de l’information entre des applications hétérogènes du système d’information de l’entreprise, mais aussi celles de ses clients, de ses partenaires ou de ses fournisseurs. Notre EAI permet à ces différentes applications de communiquer entre elles. »
La problématique du transport est-elle spécifique ?
« Le monde du transport se caractérise par la cohabitation de plusieurs entreprises qui interviennent en même temps sur une même opération. Une très grande masse d’informations est alors échangée entre les intervenants. Dans le cas des applications proposées par DDS Logistics, cette problématique se décline par l’ajout d’un composant qui supporte des formats de données hétérogènes. Il s’agit de plates-formes d’intermédiation entre les applications anciennes et nouvelles car les entreprises ont pour la plupart des systèmes d’information ; ce qu’il faut, c’est pouvoir établir une communication en tenant compte des systèmes d’information installés en intra entreprise avec les différents systèmes, donc entre le passé et le présent, mais aussi en inter entreprise avec ses différents partenaires logistiques. »
Où se situe votre avance ?
« Il y a encore quelques années, la puissance des processeurs doublait tous les 18 mois. Aujourd’hui, cette progression se ralentit. Il faut donc changer les paradigmes de programmation, la façon dont on programme. C’est la programmation concurrente. Nous avons sur ce sujet une sérieuse avance, car nous avons démarré notre EAI directement en programmation concurrente. Cela nous permet de traiter les très gros volumes, là où se posent des problèmes de puissance. »
Cette expertise vous sert elle ailleurs ?
« Oui, partout où on se trouve limité par la puissance ou pour gagner en vitesse de traitement. Pour la majorité des applications, la puissance est suffisante mais il y a des applications qui sont très demandeuses de puissance. Il y a un seuil où il faut passer en programmation concurrente. Nous bénéficions d’une très bonne expérience sur ce type de programmation. »
Quels sont les atouts de votre EAI ?
« Nous restons dans notre métier. Le fait que nous soyons des spécialistes du TMS est un atout pour implanter notre EAI chez un client. Nous avons une expertise métier qui est un plus. Un plus par rapport a des produits génériques du marché qui savent à peu près tout faire, mais qui trouvent rapidement leurs limites ; ils sont trop généralistes. Notre EAI est conçu pour faire dialoguer une application DDS Logistics et c’est évidemment un atout car nous la connaissons bien… En résumé, nous sommes à la fois expert métier et nous développons notre EAI autour d’une application DDS Logistics.Par ailleurs, une fois notre EAI installé, comme nous avons mis l’accent sur la maintenance en production, le client n’a plus besoin de nous, ça tourne tout seul.
L’offre EAI de DDS logistics permet de maîtriser la transformation des formats sans intervention de DDS Logistics
« Par rapport à d’autres outils EAI, il ne s’agit pas là d’un produit sur étagère, mais d’un module pré-paramétré pour les applications DDS Logistics, qui offre une simplicité de déploiement et d’administration (déploiement sur systèmes Microsoft), qui est « calibré » pour traiter des volumes importants de données, qui utilise exclusivement des technologies standard, déclaration en XML, transformations XSL, base de données en SQL, protocoles de transport courant (fichiers, FTP, SMTP).
Là où nous avons de l’avance, c’est pour gérer la partie production informatique. Notre EAI, lorsqu’il y a un problème, ne s’arrête pas. Il retombe toujours sur ses pieds et signale l’incident. Il fait de l’autodiagnostic. »